Clause de non-responsabilité : cet article a pour but d’éclairer votre réflexion mais ne remplace pas l’examen clinique. Seul un chirurgien plasticien qualifié peut évaluer si votre réserve graisseuse est suffisante pour un lipofilling ou si des implants sont indiqués.
Pendant des décennies, l’augmentation mammaire était synonyme de pose de prothèses. Aujourd’hui, une alternative séduit de plus en plus de femmes en quête de naturel : le lipofilling (ou transfert de graisse autologue).
Face à ces deux options, le choix n’est pas seulement esthétique, il est aussi technique et anatomique. Peut-on obtenir le même volume avec de la graisse qu’avec un implant ? Laquelle de ces méthodes offre le résultat le plus durable ?
Cet article comparatif vous aide à comprendre les différences fondamentales entre ces deux techniques pour préparer votre consultation avec un chirurgien plasticien.
C’est la technique la plus pratiquée au monde. Elle consiste à insérer une prothèse (généralement en gel de silicone) derrière la glande mammaire ou le muscle pectoral.
Le lipofilling (ou lipomodelage) est une véritable greffe de vos propres cellules graisseuses. Le chirurgien prélève de la graisse par liposuccion (ventre, culotte de cheval, cuisses), la purifie par centrifugation, et la réinjecte dans la poitrine.
| Critère | Implants mammaires | Lipofilling (graisse) |
|---|---|---|
| Gain de volume | Important et illimité (A à D ou plus) | Modéré (1 bonnet max par séance) |
| Toucher | Plus ferme (selon la prothèse) | Très souple et naturel |
| Corps étranger | Oui (silicone) | Non (tissu autologue) |
| Durée de vie | Changement probable après 10-15 ans | Définitif (une fois la greffe prise) |
| Cicatrices | 3 à 5 cm (visibles mais discrètes) | Quasi-invisibles (points de ponction) |
| Condition physique | Possible pour toutes les morphologies | Nécessite une réserve de graisse |
Pourquoi choisir ? De plus en plus de chirurgiens proposent aujourd’hui une technique hybride : l’augmentation composite.
Elle associe la pose d’un implant (pour apporter le volume et la projection) à un lipofilling (pour napper les bords de la prothèse).
Cette technique est idéale pour les femmes très minces : la graisse permet de camoufler les contours de l’implant au niveau du décolleté pour un rendu plus naturel, tout en profitant du volume de la prothèse.
Le choix dépendra essentiellement de votre anatomie et de vos objectifs :
Vous voulez une transformation visible, un gain de volume important (plus d’un bonnet), un décolleté bien rempli, ou si vous êtes très mince.
Vous voulez un résultat indétectable, une augmentation modérée, que l’idée d’un corps étranger vous rebute, et que vous avez quelques rondeurs localisées à traiter par liposuccion.
Implants mammaires, lipofilling ou augmentation composite : il n’existe pas de solution universelle, mais une technique adaptée à chaque femme. Le bon choix repose sur un équilibre entre vos attentes esthétiques, votre morphologie et votre rapport au naturel.
Seule une consultation avec un chirurgien plasticien qualifié permettra d’évaluer précisément vos possibilités, d’expliquer les résultats réalistes et de définir la méthode la plus sûre pour vous accompagner vers un résultat harmonieux et durable.
Clause de non-responsabilité : cet article a pour but d’éclairer votre réflexion mais ne remplace pas l’examen clinique. Seul un chirurgien plasticien qualifié peut évaluer si votre réserve graisseuse est suffisante pour un lipofilling ou si des implants sont indiqués.
En une seule opération, c’est très peu probable. Le lipofilling permet généralement de gagner un bonnet.
Pour un gain plus important, il faudrait réaliser 2 ou 3 interventions successives espacées de 6 mois, ce qui augmente considérablement le coût total. Pour un grand volume immédiat, la prothèse reste la solution de référence.
Non. Une fois que la greffe de graisse a pris (après 3-4 mois), les cellules graisseuses sont vascularisées et intégrées vivantes dans le sein.
Elles se comportent comme n’importe quelle autre graisse de votre corps. Attention toutefois : si vous perdez beaucoup de poids (régime strict), vos seins diminueront de volume, comme c’est le cas naturellement.
C’était une crainte par le passé, mais les techniques de radiologie modernes (mammographie numérique, échographie) distinguent parfaitement la graisse injectée, les kystes huileux éventuels et les tissus suspects.
Il est toutefois crucial de signaler votre lipofilling au radiologue lors de vos examens de contrôle.
Pour les implants, la douleur se situe au niveau de la poitrine (surtout si la prothèse est sous le muscle). Pour le lipofilling, la poitrine est peu douloureuse, mais les zones de prélèvement (liposuccion) sont sensibles, avec des courbatures et des bleus (ecchymoses) pendant 1 à 2 semaines.